Du neuf « à l’ancienne » au moulin Froment
On ne veut pas avoir trop d’amertume, c’est notre marque de fabrique. » Main Froment, du moulin éponyme aux Vans, sait de quoi il parle. Depuis 1900, cinq générations de Froment œuvrent dans l’huile d’olive. Alors quand il s’est agi de construire un nouveau moulin, de l’autre côté de la route, le choix n’a pas été cornélien. Malgré un système
tout neuf, la famille a opté pour un broyage avec une meule en granit. « Mais bon, on garde la tradition » « C’est vrai que par rapport aux moyens modernes, c’est peut-être une perte de temps ‘puisqu’on passe 300 kilogrammes en vingt minutes. Mais bon, on garde la tradition. » Sous l’œil du patriarche
Albert, il faut donc deux heures pour transformer un lot d’olives en une huile onctueuse. Ici à la saveur fruitée de l’huile méridionale que l’on produit aussi, on préfère l’ardente, plus ardéchoise. Cette année, l’objectif de 120 à 130 tonnes d’olives (soit 25 tonnes d’huile d’olive) était espéré avec les nouvelles installations. Stéphan MARC
Alain et Albert Froment ont choisi de garder une meule en granit, à l’ancienne. Le {:::Finrice HEBRARD
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